Quand hier certains célébraient la Mère,
dans toute sa douceur et sa féminité,
J’aimerais aujourd’hui honorer mon frère,
et le masculin sacré.
Nous traversons des temps mouvementés où les positionnements sont nécessaires, et s’il est important de redonner la place à la Déesse qui sommeille en chaque femme pour qu’enfin elle puisse ensemencer la Terre de toute sa beauté, je souhaiterais aussi qu’on honore l’homme, sa force et sa puissance, pour que Rois et Reines puissent rayonner ensemble sur cet Age d’or aux portes duquel nous sommes.
Et pour cela, j’aimerais célébrer mon frère.
Ce souverain qui règne sur son Royaume avec une conscience aiguë des conflits qui s’y jouent ;
Ce guerrier de lumière dont le courage et la persévérance inspirent déjà les plus jeunes ;
Cette âme si grande qui malgré les épreuves de la vie, garde la tête haute et le regard porté vers l’avenir.
Arthur, mon frère, est un Roi en quête du Saint Graal : lui-même. Et n’en déplaise à celles et ceux qui le critiquent ou ne le prennent au sérieux, il n’abandonnera pas.
Oui, aujourd’hui je voudrais rendre hommage à mon frère, et aux hommes qui comme lui se lancent à la conquête d’eux-même, bravant les préjugés, les stéréotypes, et les images galvaudées de ce qu’ils sont profondément.
L’homme est un Lion, Roi d’une jungle dont on l’accuse bien trop facilement du chaos qui y règne. Un Roi à qui on aurait volé la couronne, et qui doit se battre pour la reconquérir et retrouver les honneurs, pour ne plus être pris pour un prédateur.
Roi, Lion, Souverain, voici les mots qui me font penser à mon frère et à la puissance du masculin quand elle est juste et alignée.
Mon frère,
Qui m’a permis de porter un regard différent sur l’homme, sa place, et sa force.
Qui m’a émerveillée par tant de volonté, de persévérance, et de sensibilité.
Qui m’accompagne dans ma vie avec son humour subtile, son entrain contagieux, et sa capacité à m’emmener loin des prises de tête et des ressassements incessants.
Ce frère qui m’a fait comprendre le sens véritable du mot résilience, et du courage nécessaire qu’il faut pour renaître de ses cendres.
Ce frère qui est pour moi un socle de soutien, une fondation, sur laquelle je viens m’appuyer pour faire une pause, reprendre mon souffle, me (re)construire après des moments de doutes et d’angoisses.
Mon frère sans qui je ne serai pas ce que je suis.
Mon frère, comme ma soeur, est une personne ressource nécessaire à mon bonheur.
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Alors si on ne peut célébrer Jésus sans honorer Marie,
Je ne peux honorer ma soeur sans célébrer mon frère,
c’est pourquoi aujourd’hui, je viens lui souhaiter à lui aussi, un bon anniversaire.
Et si l’on peut construire sa famille au gré des rencontres et des expériences,
ma famille à moi, c’est eux.
Trois comme les trois doigts d’une main quand il en manque deux ;
Trois comme les trois mousquetaires, ou bien les trois soeurs Halliwell ;
Trois individualités soudées en une seule et même unité.
Sans nier notre diversité, ensemble nous sommes Un, englobant le Tout.
L’âme humaine ne peut se comprendre et s’épanouir que si elle conjugue des éléments du féminin et du masculin, en équilibre.
Alors aujourd’hui, j’aimerais qu’on célèbre l’Homme, la Femme, le masculin et le féminin, qui vivent en chacun de nous, unit ;
À l’image de mon frère et ma soeur, qui vivent en moi, vers l’infini et l’au-delà.
💗
Hélène
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Crédit photo : @Eben
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